mercredi 8 janvier 2014

Big Nowhere, Everywhere

L’année commence à L.A. 
Venez nombreux la fêter, vendredi 24 janvier à Pôle Sud autour du projet Big Nowhere dont là, tout de suite, vous pouvez voir un extrait :

Big Nowhere 1st Workshop / january 2013 from Big Nowhere on Vimeo.

Big band franco-belge, Big Nowhere réunit pas mal de musiciens strasbourgeois et bruxellois autour du clarinettiste Jean-Louis Marchand, bien connu pour ses participations  à lHijaz Car ou au Grand Ensemble de la Méditerranée

Avec Eli Finberg, l'incontournable slammeur d’Art District, ils revisitent le roman culte de James Ellroy, The Big Nowhere, paru en 1988.
C'était donc l'occasion de se plonger dans le Los Angeles trouble des années 40 et 50, ses inspecteurs corrompus, la traque des “rouges“ d’Hollywood et l’alcool qui coule à flot. 
Hasard et coïncidence, quelques heures après avoir commencé la lecture du roman d’Ellroy, le “Spillane“ de John Zorn arrivait sur ma platine et s’imposait comme bande son idéale : Mike Hammer, ambiance fin de nuit, cigarette that burns et piano cocktail.


Le lendemain, au CEAAC, c’est au milieu de l’installation “Collection complète (Rivages/Noir)“ de Jérémie Bonnefous, intégrale chronologique des romans policiers parus dans la collection, que je retrouvais les bouquins d’Ellroy !



                                                                                                Une installation qui donne envie de dévorer chaque parution : aux côtés d’Ellroy, on aperçoit James Lee Burke, Elmore James, mais aussi le Night Train de Nick Tosches, sur le boxeur Sonny Liston, un “Toutes Peines Confondues“ de Andrew Coburn avec…Patrick Bruel en couverture (comme bien des romans de la collection, celui-ci fut adapté à l’écran avec Bruel donc, et Jacques Dutronc), et “Quand se lève le brouillard rouge“ de Robin Cook, que je me rappelle bien avoir lu adolescent, sans me rappeler du contenu.

Tant qu’à faire, il fallait également revoir quelques films adaptés des romans d’Ellroy. L.A. Confidential par exemple, avec Kevin Spacey et Russell Crowe, ou bien encore The Black Dahlia avec Scarlett Johansson. Deux films qui, à défaut d’être impérissables, résument bien l’atmosphère de l’époque, et permettent d’apercevoir quelques uns des personnages récurrents du Quatuor de Los Angeles  (Buzz Meeks, Danny Upshaw…). 

On les retrouvera dans la voix d’Eli Finberg et à travers la musique du big band, sur la scène de Pôle Sud, le 24 janvier prochain. Autant s’y préparer.

    


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